Notre sélection de 4 absinthes anisées
La 55, DistAB : une anisée d’initiation (blanche)
C’est la blanche d’initiation idéale, créée selon les goûts personnels de l’ancien clandestin Pierre-André Stauffer : « J’aime pas trop les trucs amers, je voulais une absinthe anisée », qui « plaît pas trop mal aux dames ». Une absinthe « facile d’accès », ultra anisée mais sans céder à une douceur mièvre, bousculée par une sympathique pointe d’amertume.
Teneur en alcool : 55°
Absinthe La Grenouillarde, Absinthe La Valote Martin : une anisée complexe (blanche)
Un bonbon anis-réglisse corsé par d’opulent bouquets végétaux et floraux. Elle rend hommage au village de Boveresse et à ses habitants, les Grenouillards. C’est dans cet ancien haut-lieu de la culture de l’absinthe que s’épanouit la distillerie La Valote Martin, qui cultive sans pesticide plusieurs plantes distillées, aux pieds de la plus ancienne ferme à absinthe de Suisse, bâtie en 1777.
Teneur en alcool : 65°
Absinthe Benoit, Yves Benoit : une anisée amère (blanche)
Une anisée peut-elle aussi être amère ? Oui ! répond cette Absinthe Benoit qui marie avec subtilité la puissance de l’amertume de la grande absinthe à la rondeur de l’anis. En résulte cette blanche très anisée, très amère qui présente la particularité de ne pas se révéler trop douce.
Teneur en alcool : 53°
Fée Verte du Val-de-Travers, Absinthe La Valote Martin : une anisée clandestine (blanche)
Vous recherchez une vraie clandestine ? Aux saveurs rigoureusement intactes ? Elle est là. La recette de cette Fée Verte est la même, au grammage près, que la clandestine que cuisait le père du distillateur à l’ombre de la prohibition. Particulièrement complexe, elle s’agence autour d’un anis crémeux nimbé de douceur.
Teneur en alcool : 54°
Le saviez-vous ?
L’anis est un composant fondamental de l’absinthe, qui se classe d’ailleurs dans la grande catégorie des alcools anisés, avec le pastis, l’ouzo, le raki, l’arak, …
Parmi les quatre plantes tissant la recette immuable de l’absinthe, on compte ainsi l’anis vert, le fenouil, la petite et la grande absinthe. Les deux premiers sont d’ailleurs indispensables à l’obtention de la fameuse « louche ».
On doit ce processus chimique à l’anéthol, une huile essentielle de la famille des phénylproènes dont font partie anis et fenouil. Au contact de l’eau, cette huile hydrophobe se décompose en une multitude de minuscules gouttelettes suspendues qui forment ce que les spécialistes appellent « le louchissement ».
À ces plantes de base sont associées nombre d’autres végétaux qui vont exacerber certaines saveurs et en atténuer d’autres.
C’est ainsi que plusieurs absinthes présentent un profil particulièrement anisé, attisé par l’adjonction de belles poignées d’anis étoilé qui vont apporter rondeur et douceur au nectar.
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