Notre sélection de 4 absinthes amères
Absinthe La Fine Verte, Distillerie du Val-de-Travers : la verte la plus amère de notre sélection
Attention les palais : voici tout simplement l’absinthe la plus amère de notre assortiment. Son secret ? Une double macération de plantes qui la teinte d’un vert profond, fruit de quatre mois de vieillissement en fût. Dans sa recette, 21 plantes, un record, pour un shoot végétal hyper complexe en bouche. Tellement puissante qu’on aime aussi la déguster en digestif à peine troublée de quelques gouttes d’eau.
Teneur en alcool : 68°
Celle à Guilloud, Absintherie Celle à Guilloud : une blanche très sèche
Pour celles et ceux qui aspirent à une gorgée de clandestinité, voici celle que Guilloud, mythique clandestin, a distillée durant plus de quarante à l’ombre de la loi. Recette centenaire transmise à l’artisan par sa grand-mère, minimaliste autour de ses six plantes, elle affiche une altière rusticité, sèche, amère, et végétale, inchangée depuis la prohibition. Une « vraie » comme on les aime ici, au Vallon.
Teneur en alcool : 54°
Tradition, Absinthe Bovet La Valote : une blanche à sucrer à la cuillère
Tradition, parce que c’est pour renouer avec la tradition centenaire de la cuillère et du sucre que l’artisan Willy Bovet a développé cette recette. Cette blanche aux 10 plantes se baigne d’une amertume puissante pondérée par de belles brassées anisées et végétales. Comme au dix-neuvième siècle, glissez un sucre sur une cuillère perforée, actionnez le robinet de la fontaine et assistez au spectacle des volutes troublées qui s’élèvent au fond du verre. Magique.
Teneur en alcool : 65°
Absinthe Bioveresse, Absinthe La Valote Martin : une blanche bio de terroir
Le jeune distillateur Philippe Martin a réalisé un coup de maître en élaborant la première absinthe bio de Suisse. Faute de fournisseurs, il a dû renoncer à l’anis étoilé et à la réglisse. Résultat : une robustesse terreuse et rustique, aussi végétale que florale (coucou l’absinthe cultivée au Val-de-Travers !) dont la douceur s’efface au profit d’une amertume charpentée. Une baffe de terroir, quelle authenticité !
Teneur en alcool : 55°
Le saviez-vous ?
L’amertume est une caractéristique de la plante d’absinthe. Son nom, tiré du grec antique « apsintos », signifie « privé de douceur ». Pline L’Ancien rapporte que Rome imposait une boisson à l’absinthe aux vainqueurs de courses de char, pour ne pas oublier que la gloire comporte sa part d’amertume.
Si, à ses débuts, l’absinthe fut sirotée amère et sèche, elle est aujourd’hui adoucie dans la plupart des recettes par de l’anis, du fenouil ou de la réglisse.
Mais nombre d’artisans distillateurs maintiennent la tradition des absinthes superbement amères que certains amateurs continuent, comme au dix-neuvième siècle, à adoucir avec une cuillère perforée et un sucre.
Réservées aux palais expérimentés, les amères ? C’est ce qu’on entend parfois, mais tout est une question de goût. Bec salé plutôt que bec sucré ? Fromage plutôt que dessert ? Champagne brut plutôt que rosé ? Alors ce coffret pourrait bien être fait pour vous.
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